Google retire de nombreuses publicités de produits pharmaceutiques sans ordonnance
La semaine dernière le procureur général de l’État du Mississippi (États-Unis) Jim Hood a fait remarquer que des annonces publicitaires de produits pharmaceutiques sans ordonnance étaient diffusées dans les résultats de recherche de Google. Ces publicités violaient son règlement de 2011 en accord avec le Gouvernement Fédéral (U.S. Department of Justice).
Il y a deux ans la firme avait déjà été condamnée à payer 500 millions de dollars de dommages et intérêts pour une affaire de publicités illicites de pharmacies en ligne. Le moteur de recherche avait accepté de diffuser des publicités de pharmacies en ligne basées au Canada ciblant les consommateurs américains et important illégalement des médicaments qui nécessitaient des prescriptions aux États-Unis.
Aujourd’hui un certain nombre de publicités de sites mettant en vente des produits pharmaceutiques sans ordonnance auraient disparu des résultats de recherche de Google. Ce lundi le procureur a annoncé qu’il enverrait une « ordonnance de conservation » des preuves à Google.
YouTube: modérer les vidéos gênantes efficacement ?
Ce lundi le groupe de défense Digital Citizens Alliance a affirmé que ce week-end le site de partage de vidéo YouTube – propriété de Google – diffusait des centaines, voire des milliers de vidéos publicitaires pour des pharmacies en ligne crapuleuses.
Malgré une suppression de moitié – de 924 à 464 résultats, a fait remarquer le quotidien américain USA Today -, il en existerait encore aujourd’hui un grand nombre. Selon Tom Galvin, directeur exécutif du groupe, Google aurait réagi suite à une publication de USA Today. Il affirme que Google devrait arrêter de traiter cette affaire comme un problème de relations publiques et devrait résoudre ce problème plus sérieusement.
De son côté YouTube a fait savoir dans un communiqué que 72 heures de vidéos étaient téléchargées à la minute, paradoxalement cette vitesse constituerait un frein à la modération de ces publicités gênantes. La plateforme de vidéos compte sur les utilisateurs pour dénoncer les vidéos qui violeraient ses règles communautaires.