Google Chrome et sa stratégie d’expansion
D’après une étude réalisée en août par Net applications, Google Chrome peine à s’imposer face à ses concurrents un an après sa sortie (sa naissance fut le 2 septembre 2008). Loin devant lui Internet Explorer reste évidemment à la tête, c’est le navigateur le plus utilisé des internautes (près de deux internautes sur trois l’utilisent!), même s’il a récemment perdu quelques petites parts de marché. Après lui le navigateur web Firefox de Mozilla représente près d’un quart des parts de marché.
Google Chrome stagne, mais Google ne baisse pas les bras dans sa conquête des océans du web. Le 1er septembre 2009 la fondation a annoncé un partenariat avec le constructeur japonais Sony. Les ordinateurs portables VAIO abandonneront le navigateur Internet Explorer et proposeront donc par défaut le navigateur web Chrome. Google n’en resterait pas là dans sa stratégie de partenariats puisqu’il a annoncé d’autres partenariats avec d’autres constructeurs…
L’autre stratégie de Google est d’accroître l’utilisation de Chrome via son système d’exploitation maison : Chrome OS qui vise le marché des « netbooks » en pleine croissance.
Crash
4 septembre 2009 14 h 40 minCela ne fait qu’un an que Chrome est sorti. Dire qu’il a du mal à s’imposer dans ce secteur assez concurrentiel c’est un peu tiré par les cheveux. On pourrait faire un rapprochement avec les nouvelles gammes de voitures par exemple mais je ne le ferai pas.
Chrome est jeune, il enchaine les versions majeures (4 en 1 an) et devient de plus en plus compétitif. Mais rappelons que l’implémentation des thèmes est récente, que les plugins ne sont pas encore gérés etc. En un an il a quand même réussi à prendre presque 3% de part de marché alors qu’Opera stagne aux alentours de 2% depuis des années.
Google a des facilités pour les partenariats, Chrome est extrêmement rapide pour charger une page, si celui-ci venait, grâce aux divers partenariats de google, à être installé par défaut sur des PC de grandes marques (Sony, Dell, HP, Acer etc.) alors nous ne pouvons prévoir qu’un bond dans les parts de marché.
Attendons encore quelque peu avant de dire que la démocratisation de Chrome est un échec (tant soit peu que ce soit le cas).