Le protocole HTTPS, bientôt un facteur de ranking chez Google Search
Dans un entretien avec Rolfe Winkler, de Wall Street Journal, Matt Cutts aurait affirmé que les sites sécurisés par le protocole HTTPS (Hypertext Transfer Protocol Secure) pourraient bénéficier d’un meilleur référencement dans le moteur de recherche de Google.
Matt Cutts, le chef de l’équipe webspam de Google, a annoncé cette éventualité lors d’une conversation privée. Il n’y a donc rien d’officiel pour l’instant. Surveillez toutefois les positionnements de votre site sécurisé, il se pourrait que ce critère SEO soit en phase de test.
Pour rappel, le certificat SSL (Secure Sockets Layer) d’un site Internet permet d’encrypter les données confidentielles que vous échangez avec les sites web. Après le scandale de la NSA la firme a entamé des mesures de sécurisation de vos activités : le moteur de recherche, le champ de recherche – Omnibox – du navigateur Chrome, les emails, les discussions instantanées et d’autres services sont concernés par cette sécurité.
Du sirop de fraise
Évidemment les spammeurs vont se jeter comme des mouches sur un verre de sirop de fraise exposé sous un soleil de Provence. Je dirais que les autres critères SEO joueront un rôle de contrepoids. A priori cette sécurité ne devrait avoir de conséquences positives que si le site est de qualité et s’il répond réellement aux besoins des utilisateurs.
Autre remarque, de quel certificat SSL s’agit-il exactement ? La confiance du moteur de recherche portera-t-elle plutôt sur la réputation de l’organisme qui émet le certificat ? Donc le certificat gratuit sera-t-il concerné ? Celui-ci en effet n’offre pas les mêmes garanties ni les mêmes services qu’un certificat SSL payant.
Hausse du marché des certificats SSL ?
L’autre avantage de cette éventuelle nouveauté serait la baisse des prix des certificats payants – à condition qu’il y ait une réelle concurrence bien sûr. Ce serait le cas si les achats se développaient suite à l’activation de cette nouveauté dans l’algorithme du moteur de recherche.
>> à lire: L’article de Rolfe Winkler.