Le filtrage du web en Australie
Plusieurs pays ont mis en place un système de filtrage d’Internet. Après la Chine, l’Iran, l’Arabie saoudite, la Grande-Bretagne et la Finlande, et possiblement d’autres pays, c’est maintenant l’Australie qui compte le mettre en place.
Stephen Conroy, ministre de la Communication, est à l’origine de cette initiative qui fut applaudie par Jim Wallace, directeur exécutif du Australian Christian Lobby. Ce filtrage est une bonne nouvelle quand on sait que des sites à caractère pédophile, pornographique, des sites qui incitent à la haine et des sites de téléchargement illégal pullulent et polluent la Toile. L’objectif est de réduire à néant ces sites pour protéger l’enfance, le respect des peuples et des croyances religieuses.
Certaines personnes pensent que le filtrage d’Internet est une atteinte à la démocratie. Mais, simple question d’éthique, depuis quand un site de téléchargement illégal, un site de pédophile, un site raciste ou antisémite peut-il se porter garant d’un système démocratique ? Les opposants de ce filtrage trouvent pour alibi la défense de la liberté d’expression, mais s’inquiètent-ils de cette « liberté » qui permet à ces sites web inintéressants de circuler sur la Toile en toute impunité ?
Les seuls risques encourus : des sites Internet soumis en liste noire par erreur ; le ralentissement de l’accès Internet pour les utilisateurs.