Quel avantage tire Bing de son partenariat avec Twitter ?
Vous utilisez peut-être Bing.com pour faire vos recherches de sites web… sachez que l’équipe de Bing a annoncé le renouvellement de son partenariat avec Twitter ce vendredi 1er novembre. Pour vous, ça ne changera rien. Est-ce une bonne nouvelle ? Qu’est-ce qu’apporte réellement ce partenariat à Bing et à ses utilisateurs d’outre-Atlantique ?
Une sélection de tweets continueront d’apparaître à droite des résultats de recherche de Bing.com quand les utilisateurs feront leurs recherches. En principe l’affichage des tweets dans Bing.com leur permettrait de compléter leur recherche. Les tweets peuvent en effet inclure des liens de pages web pertinentes – ou pas. Il faut préciser que Bing Social Search n’est pas encore disponible en France, il n’est disponible que dans la version anglaise de Bing depuis 2009 – dommage (?).
Bing travaille aussi avec Facebook. En principe ces partenariats devraient aider Bing à rattraper son principal concurrent qui garde ses 90% en parts de visites web en France. D’après les chiffres de comScore Bing est passé de 23,5% à 27,3% de parts de marché entre septembre 2010 et août 2013. Aux États-Unis la domination de Google.com est moins importante qu’en France et ses voisins, là-bas les parts de marché de Google.com sont aux alentours de 68,4%.
En 2010 Google n’a pas souhaité poursuivre son partenariat avec Twitter, probablement pour ne pas faire d’ombre à son réseau social Google+ qui était qualifié de « ville fantôme » parce que les conversations entre les utilisateurs se faisaient rares ou inexistantes. Aujourd’hui les choses ont bien changé.
Deux questions à se poser :
- Est-ce que la stratégie de devenir un moteur de recherche social profite vraiment à Bing ?
- N’est-il pas plus simple et plus efficace d’effectuer des recherches de tweets directement dans Twitter (dans son moteur de recherche interne) ? Surtout que chez Bing les tweets ont une limite d’indexation fixée à 7 jours.
