Conseils pour éviter un consultant en référencement charlatan
Le monde du référencement ne manque pas de consultants en référencement/SEO (Search Engine Optimisation) incompétents ou tordus. J’y inclus aussi les simples référenceurs à l’ego surdimensionné qui n’ont d’autres préoccupations que leur image et leur blog. Il y en a beaucoup plus que vous le pensez ! La liste ci-dessous vous aidera, je l’espère, à éviter les charlatans qui pourrissent le marché florissant du référencement.
1. Les consultants en référencement populaires
Méfiez-vous des consultants SEO qui rendent crédible leur savoir-faire grâce à leur excellente visibilité de leur site Web/blog sur la Toile. Ils savent se vendre, c’est certain, mais dans la réalité, quelle est la valeur du travail qu’ils fournissent ? Quels sont leurs résultats ? Pour qui ont-ils travaillé ? Demandez à voir l’ensemble de leur travail. Bien sûr ils ne vous montreront que le meilleur. Mais ne soyez pas dupes, car au final ils auront beaucoup plus travaillé sur leur visibilité que la votre.
2. Les consultants en référencement avares en savoir
Il y a des consultants en référencement qui ne disent rien. Ils sont présents sur le Web, dans des réseaux sociaux, mais ils ne divulguent pas grand chose de leur savoir. Cela ne veut pas dire qu’ils ne savent rien ou peut-être que si. Encore une fois, méfiez-vous. Demandez à voir la totalité – ou presque – de leur travail. Contactez leurs clients et posez-leur des questions sur les résultats du référencement de leur site. Si ce consultant en référencement refuse de vous parler de son travail, n’attendez plus, tournez-vous vers un autre consultant, c’est mieux pour vous.
3. Le nombre d’années d’expérience
Méfiez-vous des consultants en référencement qui appuient leur savoir-faire sur leur nombre d’années d’expérience. C’est peut-être bête à dire, mais ça existe beaucoup. « Spécialiste en référencement naturel depuis 2006 », « Référenceur indépendant & consultant SEO depuis 2002 », il y en a à toutes les sauces, pour tous les goûts. Les technologies et les services du Web évoluent chaque année. En général les bases du référencement ne changent pas, mais les évolutions ne manquent pas. De nouveaux apports peuvent faire la différence en terme de visibilité. Le SEO (référencement naturel) ne suffit plus aujourd’hui. Il faut aussi assurer sa visibilité via les médias sociaux et les réseaux sociaux comme Twitter, Facebook et Viadeo par exemples. Un Community Manager pourra vous conseiller sur l’utilité et les apports des réseaux sociaux.
4. Consultez plusieurs consultants SEO
Je vous conseille de faire une sélection de consultants SEO. Comparez-les selon leurs connaissances et leurs travaux réalisés. Il y a un certain nombre de questions techniques à leur poser. Prenez une feuille et un papier et notez ce qu’ils disent. Faites répéter ce qu’ils disent à d’autres consultants en référencement. Faites une synthèse du rapport, puis faites le tri.
5. Le travail de référencement accompli
Quels sont leurs succès actuels ? N’hésites pas à leur poser la question parce que vous aller le payer. Demandez à voir quelques positions actuelles de leurs sites. Il vous parle d’un site de menuiserie. A-t-il été référencé cette année ? Demandez-lui sur quel mot-clé ou sur quelle expression-clé le site est positionné. Qui a travaillé sur le référencement du site ? Plusieurs référenceurs ? Pour le savoir, menez votre enquête, contactez le propriétaire du site, et demandez-lui un compte rendu. Est-il satisfait des positionnements ou de la visibilité de son site ?
6. Ils vous parlent uniquement de la quantité de trafic
Un référenceur peut se vanter d’avoir travaillé sur un site ou un blog qui génère un trafic excellent. Selon la nature du site, la quantité de visiteurs de suffit pas. Vous avez un site e-commerce, une boutique en ligne ? Ok, votre site fait 5000 visites uniques par jours, bravo ! Mais vous n’êtes pas satisfait des ventes. Peut-être que le trafic de votre site n’est pas qualifié, peut-être aussi que l’ergonomie de votre site est mal pensée. Les raisons ne manquent pas : pas de contenu de qualité, pas de facilité d’utilisation, pas de rapidité d’affichage des pages, mauvaise fréquence de mise à jour des produits, aucunes promotions ni remises, marque inconnue, etc. Bref, tout ça pour vous dire que le taux de conversion est une notion à ne pas négliger.
7. Ceux qui parlent trop
Un consultant SEO qui vous parle sans arrêt de technique, c’est louche. Il sait que vous n’allez rien comprendre. Il vous fatiguera, et pour abréger cette fatigue, vous signerez le contrat. Il vous impressionnera probablement par son savoir, mais la technique ne suffit pas. Demandez-lui plutôt comment mettra-t-il en œuvre une stratégie qui donne envie aux visiteurs de rester sur votre site Web. A-t-il une réponse ? Ok, demandez-lui des exemples de sites, et contactez ses clients.
8. Le Web évolue en permanence, les techniques de référencement aussi
Les moteurs de recherche deviennent de plus en plus sophistiqués. Les résultats de recherche deviennent beaucoup plus pertinents. Les pages de votre site doivent contenir du contenu pertinent, du contenu de qualité et éviter le duplicate (contenus dupliqués). Vous n’avez pas la plume ? Recrutez un rédacteur Web, une personne qui sait écrire pour le Web.
9. Les mauvaises techniques de référencement
Les mauvaises techniques de référencement (black hat et sur-optimisation) sont peut-être profitables pour un moment, mais à long terme on peut se poser des questions. Certaines techniques fonctionnent, mais il faut que le travail soit vraiment bien fait. Votre site ou votre blog vous tiennent à cœur ? Évitez ces techniques pour ne pas courir de risques, sinon vous perdrez du temps et de l’argent. De nombreux sites sont pénalisés par Google à cause du texte caché qui est une des techniques. La concurrence n’hésite pas à faire de la délation si elle remarque que vous utilisez une technique frauduleuse. Encore une fois, méfiez-vous.
10. Mentions légales absentes ou incomplètes
Un consultant en référencement qui exerce son activité individuellement doit publier une page de mentions légales. À l’intérieur il doit mentionner des informations :
- son nom
- son prénom
- son domicile
- son numéro de téléphone
- les coordonnées de leur hébergeur
- son SIRET
À noter que le consultant peut ne pas se limiter à ces informations.
yagraphic
19 avril 2010 5 h 21 minConseils pour éviter un consultant référencement charlatan http://www.ya-graphic.com/2010/04/consul…
atournier
19 avril 2010 11 h 31 minRT @yagraphic: Conseils pour éviter un consultant référencement charlatan http://bit.ly/a8iA5P
Christophe, au pair
20 avril 2010 13 h 41 minIl m’arrive régulièrement de me faire démarcher par des référenceurs avec une adresse chez gmail. Pas très sérieux pour commencer… Je leur demande l’url de leur site web et généralement leur site n’a pas de PR. Ca ne s’améliore donc pas. Perso je m’occupe tout seul de mon référencement mais si je le confiais à quelqu’un je vérifierais déjà que son site est bien positionné. Certes comme vous dites cela ne fait pas tout et certains travaillent bien plus sur leur propre site que sur ceux de leurs clients mais c’est mon point de vue quand même: si le référenceur n’est pas capable de bien positionner son propre site, l’oublier…
greg
24 avril 2010 19 h 15 minDans le référencement, les tarifs appliqués sont assez flou aussi.
oliveir
21 mai 2010 23 h 45 minles cordonniers sont les plus mal chaussés dit on …et bien je travail avec des référenceurs pas connus mais pourtant qd on leur parle de motercalo ils disent au moins qu’ils n’ont pas eu le temps de participer. un bon référenceur c’est quelqu’un qui passe du temps sur un budget… pour une petite PME dépasser les 4 Ke par an me parait bcp (voila pour mon idée du chiffrage)
Jaggernot
15 juillet 2010 12 h 25 minBonjour,
Article intéressant. Etant moi-même référenceur professionnel, j’aurais tendance à dire que nous sommes généralement les moins visibles sur la toîle (trop occupé à travailler la visibilité de nos clients ;)).
Je suis d’accord sur un certain nombre de point cependant, le point 6 et 7 me gène plus. J’ai l’impression que tu confonds expert en référencement et ergonome.
L’expert en référencement pourra agir sur la qualité du trafic généré en sélectionnant une sémantique particulière et positionnant le site dessus mais la réalité des faits, c’est que la manière dont un site va être consommé par l’internaute dépend plus de l’ergonomie que du référencement. Est-ce que la navigation est claire? est-ce que l’internaute trouve facilement les informations? Est-ce que…
Tout un tas de questions qui ne sont pas du ressort du SEO.
Les temps de réponse font par contre partie du SEO et les optimisations qui en découlent peuvent être prises en charge dans des recommandations techniques SEO.
Pour reprendre ta phrase “Demandez-lui plutôt comment mettra-t-il en œuvre une stratégie qui donne envie aux visiteurs de rester sur votre site Web. A-t-il une réponse ?”, il y a différents profils d’expert SEO et certains seront à même de proposer des solutions pour peu qu’ils aient une vision large et globale des choses. Rare sont les cas où un website optimizer suffit à changer la donne. Par contre, une bonne analyse du tunnel de conversion peut permettre de mettre en évidence les problèmes d’abandon de panier dans le cadre d’un site E-commerce.
Pour terminer, parce que tu donnes des astuces sur comment éviter les “boulets” du référencement, je me permets de donner ma définition de ce qu’est un bon référenceur :
Tout d’abord, un bon référenceur est avant tout un bon technicien, curieurx, qui sait réagir en fonction de l’environnement technique et adapter ses recommandations aux contraintes du client afin d’élever le niveau de faisabilité de celles-ci. C’est facile de faire des recommandations techniques en disant “idéalement vous devriez faire ça mais ça risque de ne pas être possible” et de ne pas apporter d’autres solutions.
Un bon référenceur est un bon communicant qui sait faire avancer les choses. Il faut qu’il donne envie que ces recommandations soient appliquées. Il doit pour cela être crédible et gagner la confiance du client.
Il doit également attacher une grande importance et un soin particulier à la détermination du/des champs sémantiques d’un site.
Enfin (et là c’est la crème des référenceurs), il doit avoir une connaissance générale du Web qui lui permette d’évoluer en permanence et de proposer des solutions innovantes pour de nouveaux défis.
En résumé, ça nous donne : un passionné (R&D), humble, bon communicant, technicien mais également marketeux et “littéraire” si possible.
admin
15 juillet 2010 14 h 12 minL’observation du référenceur doit englober la totalité d’un site ou d’un blog.
Le référenceur n’est pas web designer, mais il doit vérifier que les images soient optimisées pour les moteurs de recherche.
Idem pour l’ergonomie. Il est préférable de travailler sur le référencement d’un site en amont de sa conception.
Christophe
11 février 2011 15 h 30 minEn Belgique, il y une charte e-tic qui demande certaines garanties aux référenceurs. Je trouve cela pas mal du tout pour les clients. Je pense que je vais la signer 🙂
Bastien
11 février 2011 22 h 23 min“Les temps de réponse font par contre partie du SEO et les optimisations qui en découlent peuvent être prises en charge dans des recommandations techniques SEO”
Depuis que Google inclus ce critère ?
Les temps de réponse sont plutôt entre le dev et ladmin sys
Pierre
30 septembre 2011 19 h 51 minTout cela me rappelle un sketch des inconnus :
– “Quelle est la différence entre bon et un mauvais référenceur ?”
– “Le mauvais référenceur, il voit un blog, il spam comme un gros porc ! Le bon référenceur, lui, il voit un blog… il spam… mais c’est un bon référenceur !”
Après cette petite plaisanterie, je crois qu’un point important est le feeling entre le client et le référenceur. Je pense aussi que le référenceur doit être capable de s’imprégner du domaine d’activité du client. La stratégie SEO, même s’il elle doit être variée, doit s’adapter au métier du client.
ya-graphic
1 octobre 2011 17 h 58 minPas d’amalgame entre le référenceur et le spammeur. Le référencement va bien au-delà du spam.