Page Facebook : 3 astuces qu’il est préférable d’éviter
Comme tout le monde vous voulez développer l’engagement et augmenter le nombre de mentions J’aime de votre page Facebook. Vous trouvez des astuces ici et là que vous décidez d’appliquer. Aujourd’hui je vous présente 3 astuces qu’il est préférable d’éviter.
Ces 3 astuces pour obtenir plus de mentions J’aime et d’engagement sont en réalité néfastes pour votre marque / entreprise, je les cite : il y a l’auto-publication de tweets dans Facebook, l’engagement-baiting – ou like-baiting – et l’utilisation des hashtags.
#1 / L’auto-publication de tweets dans Facebook
Une agence spécialisée dans le social media vous a conseillé de synchroniser votre page Facebook et votre compte Twitter. La synchronisation est une fonctionnalité légale qui vous permet de republier automatiquement vos tweets dans votre page Facebook – et vice versa.
Certes ce système d’interconnexion entre vos comptes vous fait gagner du temps, mais vous n’obtiendrez aucun engagement. Si vous avez payé une prestation pour mettre en place ce système d’auto-publication, alors vous avez payé pour rien. Je vous explique pourquoi.
Les utilisateurs qui vous suivent dans Twitter n’ont aucune envie d’aimer votre page Facebook s’ils voient que le même contenu y est publié.
La fréquence de publication n’est pas la même dans Facebook et Twitter. Dans le premier vous devez publier 2 à 3 articles par jour. Dans Twitter vous pouvez publier une cinquantaine de tweets, vous ne gênerez personne si vos tweets sont intéressants.
Si vos fans de Facebook sont différents de vos followers de Twitter – vous avez intérêt à ce qu’ils soient différents -, vous devrez leur offrir un contenu adapté à leurs besoins. Facebook vous propose de publier des messages en différents formats. Utilisez ces formats, publiez-les à différents moments de la journée, et voyez celles qui fonctionnent le mieux.
Pensez à l’engagement des utilisateurs. Si votre page ne publie que des messages automatiques, elle semblera vide. Difficile de gagner plus de mentions J’aime dans cette situation. Facebook dévalue les publications automatiques de Twitter – et d’autres sites – dans son réseau social.
Evitez donc l’automatisation des réseaux sociaux, faites vivre votre page Facebook par un community manager expérimenté et qui connaît vos produits. C’est du contenu unique et engageant qui doit être proposé dans votre page.
#2/ L’engagement-baiting ou like-baiting
Dans des pages Facebook concurrentes vous avez certainement vu des messages de type : “On vous offre un smartphone, voici les conditions pour l’obtenir : commentez ce post, partagez-le et cliquez sur J’aime”. Cette pratique s’appelle “l’engagement-baiting”. Ça oblige les fans à l’engagement. Vous croyez que la page veux vous faire plaisir, en réalité elle veut juste manipuler l’algorithme de Facebook.
Cette technique proscrite par Facebook n’apporte pas de vrai engagement puisque les utilisateurs ne sont intéressés que par le produit que vous leur promettez en échange de commentaires, mentions J’aime et partages. C’est du troc, sauf qu’une bonne majorité de fans ne recevra absolument rien du tout. La meilleure manière de mesurer l’engouement des fans pour votre marque / entreprise, c’est d’éviter cette pratique peu honnête.
Si vous le faites, vous développerez le reach organique de vos publications – à court terme -, et il y a de fortes chances que vous soyez sanctionné par Facebook.
Mon conseil : ne cherchez pas à tromper Facebook, soyez fair-play avec vos concurrents. Postez des messages informatifs, en phase avec l’actualité – possiblement celle de votre entreprise (?). Et surtout, choisissez une stratégie gagnante sur le long terme.
#3/ Les hashtags
Après le lancement du hashtag dans Facebook vous avez peut-être remarqué que les gestionnaires de pages ne l’ont pas utilisé très souvent juste après sa sortie. J’avais fait la remarque dans un billet intitulé : Comment les grandes enseignes utilisent le hashtag dans Facebook. Curieusement l’utilisation du hashtag dans Facebook avait connu une augmentation globale de 20% à ce moment là.
Dix jours après la publication de mon billet une étude de Simply Measured révélait que les publications avec hashtags avaient un faible taux d’engagement. Pour compléter cette analyse une étude d’EdgeRank Checker révélait que les publications avec hashtags avait une exposition réduite par rapport aux publications sans hashtags.
Dans le diagramme ci-dessous : les publications sans hashtags obtiennent un reach organique* légèrement plus élevé que les publications avec hashtags. La différence n’est pas grande. Ce qui est sûr, c’est que les hashtags ne freinent pas complètement le reach.
Mon conseil : ne pensez pas que le hashtag vous apportera vos mentions J’aime sur un plateau d’argent. Si vous voulez l’utiliser, utilisez-le avec parcimonie. Incluez 1 à 2 hashtags par publication. Vous n’êtes pas obligés de les utiliser, faites-le quand c’est utile, notamment quand vous suivez une campagne de marketing digital dans plusieurs plate-formes de social media.
Ma conclusion : les astuces pour obtenir plus de mentions J’aime dans Facebook ne manquent pas, c’est une bonne chose mais il est nécessaire de faire le tri. Traitez-les au cas par cas et demandez-vous si votre page Facebook peut en bénéficier à long-terme.
* Reach organique : c’est la portée organique de vos publications sur vos fans, elle représente précisément le nombre total de personnes ayant vu vos publications par le biais d’une distribution non payante.